chapitre2a Janine Guespin-Michel

Ancienne élève de l'École Normale supérieure, Janine Guespin-Michel est professeure honoraire de l'université de Rouen. Elle a dirigé les laboratoires de microbiologie fondamentale à l'Université technologique de Compiègne puis à l'Université de Rouen.

Après son départ à la retraite, elle a, comme professeur émérite, entrepris une reconversion vers l'utilisation de la dynamique des systèmes non linéaires en biologie, et noué des collaborations interdisciplinaires avec des physiciens et des bio-informaticiens dans le cadre du programme épigénétique du génopole d'Evry. Parallèlement, elle a coordonné un groupe de travail sur la complexité avec des chercheurs de l'université de Rouen, autour du philosophe Lucien Sève et, dans le cadre de l'association Espaces Marx, elle a animé des groupes de travail et journées d'étude sur l'état de la science et les rapports entre science, société et démocratie.

Livres parus en français.

2005, Lucien Sève et alii, Émergence, complexité et dialectique, coordonné par Janine Guespin-Michel, éditions Odile Jacob.

2006, Le vivant entre science et marché : une démocratie à inventer, Ouvrage collectif, Janine Guespin-Michel et Annick Jacq coordinateurs, éditions Syllepse.

2011, Janine Guespin-Michel, Les bactéries leur monde et nous : vers une biologie intégrative et dynamique, éditions Dunod.

2013, La science pour qui ?, ouvrage collectif, Janine Guespin-Michel et Annick Jacq coordinateurs, éditions du Croquant.

2015, Janine Guespin-Michel, Emancipation et pensée du complexe, éditions du Croquant.

Commentaires   

+2 #1 Troublé Michel 26-09-2016 13:46
Votre analyse de la genèse et du développement des sciences du complexe est tout à fait passionnante. C’est pour moi un véritable outil de travail doté de nombreuses références bibliographiques.
Comme vous engagez vos lecteurs à faire des commentaires sur le site, je vous propose les quelques réflexions suivantes* que j’ai menées dans le cadre de travaux de recherches en intelligence artificielle appliqués à la robotique autonome (robots qui ne reçoivent aucune assistance humaine). Ces robots autonomes qui, à terme, seraient nos alter ego et donc capables de décider intelligemment des actions à entreprendre en réponse aux stimulations utiles ou nuisibles induites par l’infinie diversité des objets du monde qu’ils perçoivent.
La complexité (ou le complexe) est-elle ainsi un argument opératif qui permet la modélisation de robots qui seraient pleinement autonomes. Telle est la question qu’on doit se poser.

* http://www.philothema.com/complexite.pdf
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